L’Environnement
Chinnakattupalayam, à 17 km au sud de Pondichéry, est entouré de 9 villages dont les 9,000 habitants, majoritairement analphabètes et économiquement démunis, vivent d’activités précaires et sans avenir. L’habitat traditionnel, fragile et rudimentaire, domine encore.
Pour l’avenir de leurs enfants, les parents ont le choix entre l’école publique (classes de 60 à 80 élèves) ou privée (coûteuse et distante).
Vellai Thamarai propose comme alternative une éducation accessible, de qualité, organisée en classes de 20 élèves.
C’est pour ces enfants, à parité filles-garçons, l’assurance d’une rupture par rapport à la fatalité d’un travail précoce et sans qualification.
Chinnakattupalayam, le village.
Le village est étalé le long de la piste qui va de la grande route Pondichéry-Cuddalore à l’École de Vellai Thamarai. Il y a en moyenne 4 habitants par foyer, dont 2 enfants. Il n’y a souvent qu’un revenu par foyer (entre 25 et 35 € par mois).
Les habitations sont raccordées à l’électricité publique, gratuite, (une seule ampoule en général), et avec des coupures quotidiennes. Dans le village, deux pompes à eau d’accès public sont en fonction.
Le système : École publique / École privée
L’école est maintenant obligatoire en Inde.
• L’école publique « government schools » est gratuite sauf pour l’uniforme et l’essentiel des fournitures scolaires : pour les familles les plus pauvres, cela représente un coût tel qu’elles en font bénéficier les garçons d’abord, ce qui tend à perpétuer une inégalité. A la maternelle et dans le primaire, les classes sont de 50 à 80 élèves.
• Les écoles privées sont de qualité et d’importance très variées. Elles sont payantes, avec un droit d’entrée auquel s’ajoute un coût annuel de 5.000 à 50.000 roupies (INR), soit 60 à 600 €. Dans ce prix sont inclus les uniformes, les fournitures, les repas, ainsi que le ramassage scolaire par car privé. Ces écoles se multiplient à mesure que le niveau de vie augmente.
Principe de sélection des élèves à l’École de Vellai Thamarai
Vellai Thamarai procède par enquête régulière dans les villages : pour chaque famille candidate, on relève le nombre et l’âge des enfants, la situation des parents, le travail et les revenus. L’École applique deux principes de sélection : accueillir de préférence les plus démunis, et assurer l’équilibre entre garçons et filles.